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COMMENT LE SPORT EST PASSÉ DE MON ENEMI À MON MEILLEUR AMI ?

Étant enfant et adolescente, le sport était vraiment une chose que je détestais. Mes problèmes médicaux ne m'ont pas aidé, et je me sentais souvent seule face à tous mes camarades sportifs. Aujourd'hui j'ai 21 ans, et voilà 3 ans que le sport est devenu une passion pour moi. Comment en suis-je arrivée là ? Je vous raconte tout !

Enfant, je souffrais du syndrome de l'hyperlaxité : il était très fréquent pour moi qu'une simple foulure se transforme en entorse, que mes articulations se déboitaient lors de certaines activités sportives (comme le judo ou le tennis) et que chaque séance de sport était une grande source de stress pour moi. Je rêvais de faire de l'équitation enfant, mais mon médecin a refusé justement à cause de mon hyperlaxité. J'ai toujours été passionnée de randonnée, mais cela devenait de plus en plus difficile d'année en année. J'ai passé beaucoup de temps chez le kinésithérapeute afin de m'aider dans ce syndrome, c'est ainsi qu'avec énormément de séances j'ai pu passer d'hyperlaxe à simplement... laxe.


Mais à cause des entorses à répétition, mes articulations étaient très fragilisées. Je continuais donc les séances chez le kinésithérapeute afin de limiter un maximum les opérations. Dos, chevilles, épaules... tout y passait. Seulement voilà, quand nous souffrons de ce syndrome, appelé également hyperlaxie, l'arthrose précoce est très souvent inévitable. C'est ainsi que j'ai commencé à ne plus pouvoir faire de sport tout court et que je me suis faite opérer du genou droit à seulement 16 ans pour de l'arthrose précoce. Je suis restée immobilisée un petit moment, puis la rééducation est revenue...

Lorsque vous passez plusieurs mois à vous plaindre d'une douleur au genou, que rien ne fonctionne, qu'il en vient à carrément se "bloquer" et que vous vous réveillez d'une opération sans aucune douleur, je peux vous assurer que j'ai eu l'impression qu'un énorme poids ne pesait plus sur mes épaules. J'en ai eu les larmes aux yeux lorsque j'ai réussi à immerger de l'anesthésie, en salle de réveil. Suivie de très près par mon chirurgien, j'ai pu démarrer la rééducation sans passer dans la foulée par une kinésithérapeute...


Et c'est ainsi que le sport, autrefois mon ennemi, est devenu progressivement mon meilleur ami. Alors au début cela se cantonnait à la reprise de la randonnée qui a été un véritable succès. J'ai très vite enchaîné les niveaux, j'étais si heureuse de pouvoir reprendre sans trop de problèmes ! Puis j'ai découvert la musculation, d'abord en salle puis chez moi... un énorme coup de cœur qui m'a permis de limiter drastiquement les séances chez le kinésithérapeute ! Enfin, le VTT est rentré dans ma vie et j'ai pu mêler ma passion pour la randonnée à celle pour le vélo.

Mais ce combat a été très long et difficile. Encore aujourd'hui, je souffre de ce syndrome lors de randonnées ou d'efforts trop intenses. Mais je n'ai jamais baissé les bras, le sport est rentré dans ma vie à un moment où je ne m'y attendais pas et je ne compte pas le faire sortir ! L'an dernier j'ai découvert une nouvelle pratique qui ne m'attirait absolument pas auparavant, et grâce à deux amies j'ai trouvé ma voie dans le yoga. Je pratique l'Ashtanga : un yoga sportif, que je mêle désormais à la randonnée et qui me permet de canaliser ma souplesse et mes pensées négatives. Il m'arrive également d'avoir recours à du yoga doux pour apaiser certaines douleurs, comme une migraine ou des maux musculaires.


Si j'ai autant progressé ces 3 dernières années, de manière assez rapide, c'est grâce à mon conjoint Arnaud qui m'a toujours encouragé et m'a permis d'augmenter de manière impressionnante mon niveau de musculation et randonnée. Grâce à lui, j'ai pu me remettre aux raquettes et j'ai également pu découvrir un nouveau sport qui me semblait impossible : le ski de randonnée. J'ai eu un énorme coup de foudre pour cette pratique, qui me fait économiser afin d'acheter mon propre matériel !

Alors si vous souhaitez vous mettre ou remettre au sport, ne baissez pas les bras ! C'est long, difficile mais cela en vaut vraiment la peine. Vous allez traverser plusieurs échecs, mais persévérez. Aujourd'hui je suis fière de moi, de tous ce que j'ai traversé pour être passée de détester à adorer le sport. Je suis certaine de découvrir également d'autres passions sportives, étant toujours en quête de nouveauté et de défoulement.


J'ai eu la chance d'être bien entourée par mon conjoint de nature sportive, qui a su m'aider tout en gardant une grande patience ainsi que le coach sportif qui m'a beaucoup aidé lorsque j'étais à la salle et m'a permis de ne jamais abandonner. Autrefois, certains professeurs finissaient par croire que je faisais tout pour ne pas faire de sport, que je faisais du cinéma. Les élèves aussi, j'étais la fille "bizarre, tout le temps blessée" alors qu'aujourd'hui je fais plus de sport que certain(e)s d'entre eux/elles ! Ne tenez pas compte des remarques que l'on vous a faites, allez à votre rythme et écoutez votre corps et vos envies. Avec de l'envie, vous aurez la force !

 

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